Lorsque m’apparaissent des thèmes et des visions qui me motivent, je retiens de petites esquisses en terre. C’est un processus qui se déroule en quelques secondes. Les esquisses semblent lancées et insignifiantes. Pour moi, elle sont importantes. Elles déterminent  titres, expressions et proportions.

La réalisation se fait ensuite en grandeur définitive : c’est à dire 40 – 140 cm. Le développement est un état heureux, une sorte de drogue qui me captive. Pendant le travail, je détermine les terres, oxydes et émaux, cuits jusqu’à 1260 C°, une technique fascinante qui pour moi contient tout. « 

Un monde merveilleux de recherche, le grès et les oxydes, les émaux et la cuisson à différentes température, il y a tout, stimulant l’imagination.

Je cherche à appréhender l’essentiel de notre existence: le pourquoi et le but de notre vie.

Le désert fait appel à nos possibilités d’adaptation à la nature.
Mes personnages, dans leur simplicité y survivent grâce à leur force intérieure.
Ils vibrent dans le vent et le sable avec lequel ils se confondent.

« Travailler d’après un modèle vivant, c’est bien, mais il faut ensuite le restituer de mémoire pour qu’il devienne vivant de l’intérieur. »